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Bouc étourdi et au-delà !

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Logo Augustin 11 ans © Angibous-Esnault Ch., 2010

Si l’on est souvent prêts à ouvrir sa porte à des inconnus, on aimerait bien, tout de même, en savoir un peu plus sur eux avant de les accueillir à bras ouverts. Voici de quoi m’ouvrir votre porte.
Aujourd’hui je vous parle de ceux qui font ma vie.

Pour mieux me connaître

La dernière fois, je vous ai raconté comment moi, Augustin Delage, je suis né. Si je vous ai cité mes parents, mes sœurs et mon mentor Jean-Olivier, vous n’en savez pas beaucoup plus sur eux et encore moins sur mes amis. Alors voilà une première partie de ce qui fait mon environnement et de ceux qui le peuplent.

Mon environnement


Panneaux de Bouc étourdi © Angibous-Esnault Ch., 2020

Oui, il faut commencer par le commencement. J’habite à Bouc Étourdi, un petit village des Yvelines collé à sa moitié dissidente : Rouillon. Il se trouve que le fond de la vallée où les deux villages s’étalent est coupé en deux par un ruisseau : le Rouillon. Tout petit par son débit et ne faisant que 6 km de long, ce ruisseau arrive tout de même à traverser trois communes et deux départements tout en portant sur les deux tiers de son parcours la frontière entre les Yvelines et l’Essonne. C’est ainsi qu’Octave, mon meilleur ami, qui habite à 50 m de chez moi, n’habite pas le même département !

Avec Manon, notre troisième larron, nos lieux de vie nous prédestinaient au patrimoine et c’est Mathieu, mon grand-père archéologue, qui en aurait été tout content. En effet, à Rouillon, il y a une magnifique ferme seigneuriale du 15e siècle et à 5 km à peine, se trouve le majestueux château de Dourdan construit par Philippe Auguste. Rien que du bonheur pour nos aventures.

Mes amis

Je viens de vous parler d’Octave et de Manon, alors je vous les présente. Nous sommes tous les trois en 6e au collège de Dourdan. Si Octave et moi on se connaît depuis toujours, Manon est arrivée l’année dernière de sa Provence natale avec sa mère Faustine après le divorce de ses parents. Nous sommes tous les trois inséparables. Il faut dire que nous sommes très complémentaires.

Octave le poète

Octave est un poète dans l’âme et ça va bien avec son nom de famille, car il s’appelle Chevalier. Rien ne lui plaît tant que d’écrire, des poèmes, des haïkus et d’utiliser toutes sortes de mots compliqués ou oubliés. Grâce à ce talent, malgré son embonpoint et ses tenues pas très sexy, il jouit d’une certaine popularité. Manon et moi l’encourageons dans cette voie en l’inscrivant à des concours. Il n’est pas très sportif, ni parfois même très courageux. Nous l’appelons de temps en temps Octave le Brave un peu pour nous moquer. Il adore les animaux. Il a une chienne toute blanche qui s’appelle Nikita et de nombreuses poules. Il est aussi assez timide et rougit souvent. Oserai-je ajouter qu’il est très gourmand et qu’aucune pâtisserie ne lui est inconnue dans les environs. Il a même la chance que sa mère Claudine fasse de très bons gâteaux. Si j’aime beaucoup sa mère, je ne connais pas vraiment son père, Michel. Artisan électricien et plombier, il est toujours très pris par ses clients à qui il ne sait rien refuser.


Octave Chevalier, le poète © Angibous-Esnault

Manon l’ingénieur


Manon Cantera, l'ingénieur © Angibous-Esnault

Je ne sais pas si elle sera ingénieur plus tard, mais ce qui est certain c’est qu’elle est inventive, intrépide, a des solutions pratiques pour tout et n’a peur de rien. Il faut la voir grimper aux arbres ! Elle nous en remontre dans de nombreux domaines, surtout dans le bricolage. Avec sa salopette, ses outils et son tricot rayé, les garçons l’ont affublée du surnom de Manon le Garçon ce qui n’est pas vraiment de son goût. Mais moi, je le lui sers parfois comme un compliment. Cette fille est toujours en action, un vrai feu follet provençal. Bon, il faut aussi s’attendre à tout lorsqu’elle se lance dans des expériences techniques ! Dans son immeuble de la Croix Saint-Jacques à Dourdan, elle ne peut pas avoir de chien. Mais c’est encore plus original, car mademoiselle Manon Cantera a un furet du nom d’Ötzi, comme le prénom de l’homme des glaces. Ah, j’oubliais : elle a 11 ans comme moi et elle adore ma petite sœur Alice qui le lui rend bien. On les dirait toutes les deux de la même famille. Ça me fait bien plaisir.

Ma famille

Papa, Maman, mes sœurs et moi, c’est tout un programme ! Ce qui est chouette chez la famille Delage, c’est que nous sommes une famille vivante, unie et très ouverte sur le monde et sur les autres. Je ne suis pas très vieux, mais je me rends compte que ça, c’est vraiment une très grande chance.

Papa et Maman


Louis et Marie Delage, les parents d'Augustin © Angibous-Esnault

Mon père Louis est chercheur en biologie. J’ai hérité de lui ma peau claire et mes taches de rousseur. Avec son travail, autant dire que la science est reine dans la maison. Ça tombe bien ! Depuis que je veux suivre les pas de mon grand-père archéologue, j’utilise aussi les méthodes de mon père pour ce qui est de la rigueur, des recherches de sources, des analyses, etc. D’ailleurs, Papa se prend régulièrement au jeu pour m’aider. Sortant de la biologie, il plonge en archéologie avec enthousiasme. Je trouve alors que son chignon de samouraï, qui lui donne un look original et élégant, renforce son allure très sérieuse lorsqu’il prononce sa phrase fétiche « Émettons une hypothèse ». Maman, elle, est designer d’intérieur. Chez elle, c’est le côté réfléchi et artiste qui prédomine, tempérant parfaitement l’impatience agitée de papa et moi. Elle s’appelle Marie. Elle aussi fait de bons gâteaux et nous nous régalons tous régulièrement de ses délicieux cookies. J’adore les petits plis au coin de ses yeux et ses fossettes lorsqu’elle rit. Les discours parfois enflammés et romantiques de mon père la rendent très gaie. Elle a fait de notre vieille maison campagnarde un vrai cocon et elle est toujours aux petits soins pour nos deux chats Margot et Sam.
Ce que j’aime par-dessus tout, c’est voir combien tous les deux sont toujours autant amoureux l’un de l’autre.

Jane et Alice

Jane la Dame ne rejette pas du tout ce surnom car elle est délicate et un peu précieuse. Attentive à ses toilettes, elle refuse de se salir. Si on l’écoutait, elle changerait de robe deux fois par jour comme pour aller au bal car elle adore danser ! Elle passe beaucoup de temps à tresser ses longs cheveux blond vénitien dont elle est très fière. Elle veut superviser tout ce qui se passe dans la maison. Cependant, à 7 ans, elle a bien du mal à s’imposer auprès de la bande des joyeux fous de la famille. Je sais qu’elle est en admiration devant moi. J’avoue que ça me plaît même si elle essaye de ne pas le montrer et que je fais semblant de ne pas m’en rendre compte. Quant à Alice, ma petite sœur de 3 ans, c’est une petite pomme qu’on a envie de croquer. Elle a hérité de la peau claire de papa et des fossettes de maman. Espiègle, avec son petit palmier brun au-dessus de la tête, Alice la Malice veut nous suivre partout avec son doudou Bouh le Hibou ! Elle essaye toujours d’amadouer Manon quand on part en expédition. Autant Jane s’inquiète de savoir si ce n’est pas dangereux de faire ci ou d’aller là, autant Alice n’a qu’un mot à la bouche : « Je veux y aller ! » ou encore « Moi aussi ! ». Moi, j’adore lui raconter des histoire pour s’endormir.


Jane et Alice, les sœurs cadettes d'Augustin © Angibous-Esnault

Un trio d’enfer


La bande à Augustin © Angibous-Esnault

Octave, Manon et moi, nous aimons découvrir de nouvelles choses. Plus c’est insolite, plus ça nous plait. Ne soyez pas étonnés s’il y est souvent question de patrimoine et d’archéologie, c’est mon dada, vous l’aurez compris. Cela nous entraîne souvent dans des aventures rocambolesques, parfois drôles, parfois bizarres. Nous adorons ça. Bien évidemment, cela s’avère quelquefois dangereux. Nous évitons alors de tout raconter à nos parents pour ne pas leur faire peur. Nous nous amusons beaucoup et c’est facile car nous sommes souvent sur la même longueur d’onde. Nous avons bien sûr nos travers. Dans les endroits où nous débarquons, impossible de résister à la recherche systématique des pâtisseries, des constructions incroyables ou des concours techniques autant que des librairies. Chacun son péché ! Il se trouve que ces quêtes nous propulsent parfois dans des situations impossibles, mais comme nous sommes soudés, nous arrivons toujours à les surmonter. Pour nous soutenir, nous appelons souvent à la rescousse notre devise favorite : « Cherche et trouve ! ». Ma devise à moi, celle que j’aime par-dessus tout car elle me fait oser et avancer, c’est : « Les possibilités sont prodigieuses ! ».

Une prochaine fois, je vous parlerai du reste de ma famille et de mes lieux préférés pour les vacances, mais aussi des vrais méchants vilains qui ont croisé notre route !

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