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Mais d’où viennent les idées ?

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Nous sommes sollicités en permanence par des stimulis audios, visuels, sensoriels. Nous les remarquons à peine, en profitons peu et les laissons passer. Pourtant, ils sont de riches pourvoyeurs d’idées dont il faut être conscients et se saisir.
Aujourd’hui je vous parle de ces idées qui naissent à tous les coins de rues et peuvent nourrir votre imagination en permanence

Les idées naissent n’importe où et alimentent l’inspiration !

La rentrée vous sature d’informations. Alors je vais être légère à défaut d’être courte. Les idées sont partout. Il suffit d’être un peu plus attentif à ce qui nous entoure, ce que nous voyons, ce qui passe près de nous. Ouvrez la porte pour attraper l’instant, laissez-le vous remplir et soudain, de lui-même, il s’agite, se contorsionne, se met à parler et vous n’avez plus qu’à vous précipiter sur un bout de papier pour lui faire tout avouer. Je vous propose de vous amuser en vous racontant ce que certaines situations peuvent inspirer. Ce jour-là, à Berne, Einstein m’a dit : « la créativité c’est l’intelligence qui s’amuse ! »


La créativité, c'est l'intelligence qui s'amuse (Einstein) / Musée d’Histoire de Berne/Musée Einstein (Suisse)

La Folle Pensée, où se cache-t-elle ?

On ne peut pas passer à côté d’un tel panneau sans réagir. Un nom pareil est la promesse d’un débridage de notre esprit. Il faut lâcher prise, tout oser. À cet instant, on avoue tout sur le papier en s’arrogeant le droit d’aller plus loin qu’on ne l’a jamais été. Pour ne pas avoir l’air, on met tout ça dans la répartie ou le comportement d’un de nos personnages. Comme il y en aura pour tous les goûts, selon votre humeur du moment, la clairvoyance de votre subconscient et votre personnalité, vous donnerez naissance aux extravagances d’un être extraordinaire ou très maléfique ou si différent que vous n’aviez même pas l’idée qu’il pouvait exister. C’est peut-être la naissance d’un héros.


Chris à l'attaque du lieu-dit de La Folle-Pensée (commune de Paimpont - 35)

L’Aventure c’est l’aventure

À l’époque de cette prise de vue, je travaillais sur l’épave de l’Aventure, une corvette de 33 m naufragée en Nouvelle-Calédonie. Ce petit bateau de pêche portant le même nom que mon prestigieux trois-mâts semblait m’interpeler pour me dire : « Moi, je suis toujours là ! ». Je l’ai regardé longuement, ondulant mollement sur le flot tranquille, serein, alors que dans ma tête les vagues tempétueuses arrachaient à la vie ses membrures comme elles l’avaient fait du grand vaisseau sur le récif. L’idée d’un pont entre les deux océans, les passagers des deux embarcations, les métiers de chacun à leurs bords et les époques spatio-temporelles, saupoudrée d’un peu de philosophie, aurait mérité à elle-seule un billet ou une nouvelle.


Toute une Aventure au petit port du Finistère sud © Angibous-Esnault Ch., 2020

Le Fort d’en Tal flotte sur la dune

Un jour que nous cherchions un cadre un peu insolite pour quatre jours de vacances, nous attérîmes au Fort d’en Tal sur l’île de Houat. Tout au bout d’un cap recouvert de dunes, noyé sous un ciel immense, le fort et son environnement m’ont durablement marquée. Magie, puissance et beauté des lieux. C’est de ce cadre qu’est tout droit sortie une des aventures d’Augustin : Mystère sur la dune (dans Panique au château – chez Tautem). De cette même façon, plusieurs lieux de passage ou de séjour ont servi de décor à mes romans pour le trio d’amis, comme par exemple mes nombreuses visites à Chartres (La gargouille chante) ou la forêt de Brocéliande (Fées contre faits).


Le Fort d’en Tal, une batterie de corps de garde de 1857 sous Louis-Philippe pour la défense des côtes, transformée en maison d’hôtes par les propriétaires (Île de Houat - 35) © Angibous-Esnault Ch., 2018

Embarquement pour l’imaginaire

Je n’écris pas de science-fiction ni de fantasy. D’autres que moi s’y adonnent avec bonheur. Mais j’adore en lire. Et je suis curieuse de savoir si je n’arriverais pas un jour à en écrire. En attendant, mon imaginaire n’est pas en reste et part sans retenue, transfiguré par mon quotidien. Ainsi, cette vision n’aurait pas manqué de m’inspirer un passage très fort de voyage sur les vagues de la terre. Et ainsi que le fait dire dit Hugo Pratt à l’un de ses personnages des aventures de Corto Maltese dans Les Celtiques : « …il songe les yeux ouverts, et ceux qui songent les yeux ouverts sont dangereux parce qu’ils ne savent pas quand leur songe prend fin ».


Champ labouré pour les semis d’hiver en face de chez moi à Reculet (78). La rencontre du soc avec la terre et la neige a créé ces vagues qui lèchent le paysage © Angibous-Esnault 2020

Il va y avoir du panache

La promenade dans les jardins du château de Vaux-le-Vicomte à la poursuite des œufs géants frappés de l’écureuil, emblème de Nicolas Fouquet, a été très bénéfique. En effet, dans le parcours sonore du château à destination des enfants, ce petit animal sert de fil conducteur et s’appelle Panache. Parmi les nombreux animaux du Monde d’Augustin, l’écureuil n’avait pas encore vraiment eu de rôle ni de nom. Voilà qui est fait. Je suis sûr qu’il va ferrailler avec Octave façon De cape et de crocs !


Œuf géant dans les jardins du château de Vaux-le-Vicomte pour un parcours ludique. Sur sa coquille, l’emblème de Nicolas Fouquet, un écureuil © Angibous-Esnault 2021

Faut-il tuer son avatar ?

Qu’allons-nous faire de nos avatars ? Les emporter ? Les abandonner ? Que nous racontent-ils ? Comment ont-ils vécu leur naissance ? Et qu’on-t-il pensé de leur journée, en représentation sur l’estrade du salon du livre à voir tout ce monde s’agiter ? Peut-on les jeter à la poubelle ? Est-ce qu’il ne faudrait pas les découper en morceaux ? Le mien et celui de Jean-Olivier, ne pourrait-on pas les marier ? Tiens, le rasta a l’air de paniquer, il a été abandonné dans un coin ! On va le sauver. D’ailleurs, on ramène tout le monde. Désolé pour l’acrobatie et le pliage de jambes, ma voiture est petite car il y a déjà le facteur et son vélo dedans. Ah oui, il a de l’allure près de la porte d’entrée en gardien de la maison tandis que le mien se prélasse dans un fauteuil sous le papyrus et que celui de Jean-Olivier écoute la mélodie du piano.


Avatar grandeur nature créé à l’effigie de chacun des auteurs présents au Salon du Livre Essartois (78) en 2019 par le collectif créatif Juga’Art © Angibous-Esnault 2019

De mystérieuses pierres

Trois petites pierres et l’imagination s’envole. Je sais que ce sont des géodes de calcaire. Mais elles sont si rondes, si régulières, si nombreuses qu’elles en deviennent mystérieuses. Ne pourrait-on imaginer que ce sont des balles de fronde d’un temps ancien remontées du sous-sol au moment des labours, ou des œufs de dinosaures fossilisés, ou bien des balles creuses imitant la pierre et contenant des messages secrets ? On m’opposera que ce sont peut-être des déjections d’animal disparu, ou les balles du Petit Poucet et les billes du Géant, ou les boules anti-stress de l’ogre des enfers, ou encore des grêlons solidifiés des temps « Pré-Histériques », ou plutôt les instruments de musique façon bolas de la compagnie des Lapins bleus.


Géodes de calcaire parsemant le champ en face de chez moi (Reculet 78) © Angibous-Esnault 2020

Une histoire de paréidolie

Connaissez-vous la Kent’s Cavern à Torquay dans le Devon (UK) ? Son emblème est le mammouth. Nous avions fait la visite et rapporté deux très belles peluches, le grand format que nous avons baptisé Mama Kent et le petit format, baptisé Kent Junior. Nous prenons bien soin d’eux. Or chaque fois que nous déjeunons sur la terrasse, nous sommes observés. Le grand bouleau qui nous fait face est penché vers nous et nous regarde en silence. Je crois que c’est le fantôme de l’ancêtre de Mama et Junior, ou bien c’est peut-être Papa Kent qui cherche sa famille. Il nous domine. Il est majestueux. Je pense plutôt que c’est l’esprit de toute la tribu mammouth qui veille sur nous qui sommes les gardiens de leur mémoire.


Mon bouleau me fait de l’œil. Ne trouvez-vous pas qu’il a l’air d’un immense mammouth laineux ? © Angibous-Esnault 2021

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